«Les criminels internationaux préfèrent la crypto, la Corée du Nord ne fait pas exception». La Corée du Nord, l’un des pays les plus fermés du monde, utiliserait des cryptomonnaies pour contourner les sanctions internationales imposées à la nation ermite par les États-Unis et leurs alliés.
Mais comment fait la Corée du Nord pour continuer à gagner de l’argent ?
Au-delà des solutions financières que permet la crypto, comment la Corée réussit-elle à créer de la valeur ? Un documentaire Arte met en lumière les méthodes du partie communiste, pour continuer à maintenir le pays à flot ainsi que de financier le développement de leur armement nucléaire.
En fait les Coréens vont chercher de la valeur partout sauf chez eux. En effet, comme expliqué dans le documentaire, le gouvernement totalitaire envoie environ 150 000 Nords Coréen pour travailler en dehors de ces frontières que ce soit de façon « légale », ou les autorités sont tout à fait conscientes que des ouvriers Nords Coréen travaillent sur certains chantiers de construction dans le cadre de contrats signés avec de sociétés Nords Coréennes.
Le deuxième cas ce fait de façon plus déguisée ou l’on découvre dans le documentaire, que les Coréens réussissent même à faire de l’argent sur le territoire français, grâce aux rentes de propriétés immobilières mises en location.
Mais peut importer la façon, la grosse majorité des profits, des salaires générés par ces travailleurs de l’ombre sont prélevés par la famille du dirigeant Kim Jung Un qui, se charge ensuite de répartir ces centaines de millions de dollars dans l’économie nationale ou pour sa fortune personnelle…
Comment ce servent-ils de la crypto ?
Selon un rapport de Asia Times, qui a pour la première fois dénoncé leur stratagème, le gouvernement nord-coréen utilise des actifs cryptographiques, couplés à « de multiples échanges internationaux, des services mixtes et changeants – qui reflètent le cycle du blanchiment d’argent » pour saper directement les sanctions et restrictions imposées à la nation dirigée par Kim Jong Un.
Expliquant comment le système fonctionnerait, le rapport explique que le parti pourrait utiliser des cryptomonnaies, de sa propre création ou d’un actif cryptographique déjà établi, pour ouvrir des comptes en ligne « sous le couvert d’un pays non accusatoire utilisant une communication anonyme ”
En bref, comme expliqué par les éditeurs de ce rapport:
« L’envoi de cryptodevise et la réception du même type de cryptodevise. Cela équivaut à demander un changement sur un billet de 100 dollars et recevoir différentes coupures en retour pour un total de 100 dollars. «
Une fois le processus terminé, le gouvernement peut même utiliser des services de transfert instantané tels que le très controversé Shapeshift ou Changelly, pour convertir sa cryptomonnaie de choix en autres altcoins populaires, ce qui rend presque impossible la recherche des fonds par les enquêteurs.
À la suite de cet acte de dissimulation, la Corée pourra échanger ses avoirs chiffrés en cryptomonnaie en échange d’une monnaie fiduciaire (comme le dollar, l’euro) sur des bourses européennes, américaines ou asiatiques qui « entretiennent des relations de correspondant bancaire avec une banque américaine… Et voilà ! Le pays continue à utiliser des dollars américains mais sans les sanctions pénibles qui y sont attachées. »
De toute évidence, les cryptomonnaies ne sont pas toujours utilisées dans les actes illicites, mais il est important de noter que dans cette situation, les crypto elles-mêmes ne sont pas en faute, mais plutôt les échanges qui facilitent de telles transactions.
Gardant cela à l’esprit, beaucoup ne s’attendent pas à ce que l’engouement de la Corée du Nord avec les cryptomonnaie s’estompe de sitôt, c’est certain.
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