Skip to main content

Invité lors d’un évènement Times Talks à l’initiative du New-York Times, le Président de la SEC (AMF aux U.S.) a pu réaffirmer sa position concernant la place des crypto-actifs dans la finance.

Introduit au public par l’éditorialiste Andrew Ross Sorkin, Jay Clayton a précisé qu’il exprimait son avis personnel et non celui de la SEC.

En poste depuis 2017, une année de forte attraction pour la cryptomonnaie, le régulateur financier a affirmé :

« Nos lois sont saines. Nous ne devrions pas les changer pour les adapter à une nouvelle technologie. Les nouvelles technologies doivent être capables de s’adapter aux lois. »

Selon lui, les monnaies digitales ont de grandes chances de rendre plus efficients les marchés financiers, mais les règles établis en matière de protection des investisseurs et de régulation des offres ne doivent pas être modifiés au seul titre qu’il s’agit de nouvelles technologies.

Après avoir expliqué le distinguo entre une monnaie, une commodité et un titre financier, le défenseur des lois de l’investisseur a rappelé que sa mission consistait à tracer les limites dans lesquelles il pouvait garantir le bon fonctionnement du système capitaliste américain aux investisseurs particuliers qui misent sur le long terme.

Au sujet du caractère spéculatif du Bitcoin, le Commissaire à la SEC a répondu :

« Nous avons travaillé de nombreuses années pour empêcher les manipulations de places de marchés comme le New York Stock Exchange ou le NASDAQ et lutter contre ceux qui voudraient prendre l’avantage sur les petits investisseurs. Avec les crypto-actifs vous n’avez pas les même garanties. »

En évoquant l’aspect décentralisé des monnaies digitales, le journaliste a donné l’occasion à son invité d’exprimer ses attentes et ses craintes.

Et concernant le système de registre partagé, aux yeux de Jay Clayton la technologie représente une opportunité efficace et efficiente au problème de confiance.

En revanche concernant les cryptomonnaies, le problème réside dans l’absence d’un organisme responsable.

Pour appuyer son propos ce dernier à fait le parallèle avec une entreprise qui doit prendre ses responsabilités face à ses parties prenantes en publiant des informations, des bilans financiers ou tout autre organisme dans lequel le jeu des responsabilités de chacun est impliqué (banque, comptable, juristes…)

Il conclut :

« En distribuant un écosystème sans que personne n’ait la moindre responsabilité si un problème survient…. Et bien il vaut mieux qu’il n’y en ait aucun ! »

Après l’avis enthousiaste d’Hester Peirce vis-à-vis de la régulation de nouveaux produits financiers incluant des cryptomonnaies ; ces propos mettent en lumière les divergences d’opinions au sein de la commission de la SEC chargé de statuer sur les demandes d’ETF en cours.

Interview réalisée par Andrew Ross Sorkin auteur du best seller « Too Big to Fail » :

 


Cet article n’est pas une recommandation d’investissement dans les cryptomonnaies et ICO. Ces investissements sont risqués et spéculatifs. VaTeFaireDécrypter publie des articles les plus objectifs possibles et ne peut être tenu pour responsable en cas de pertes liées à des placements de la part de ses lecteurs. VaTeFaireDécrypter ne fait pas garantie de l’exactitude des informations de ce document.

Nelson Bonil

Author Nelson Bonil

More posts by Nelson Bonil

Leave a Reply